Le territoire
Une situation géographique exceptionnelle
L’agglomération de Lens-Liévin rassemble 36 communes et 250 000 habitants. Elle est l’une des 3 agglomérations du Pôle Métropolitain de l’Artois, un ensemble urbain de 640 000 habitants, 8ème métropole de France derrière Paris, Lyon, Lille, Marseille, Bordeaux, Toulouse et Nantes.
Idéalement située au sein de la grande région Hauts-de-France, dans le Département du Pas-de-Calais, l’agglomération de Lens-Liévin est connectée aux autoroutes A1 et A26, principales voies de circulation terrestres entre la France et l’Europe du Nord.
L’agglomération de Lens-Liévin bénéficie également d’une accessibilité ferroviaire remarquable, avec des allers et retours quotidiens Paris-Lens directs en TGV (1h10 minutes) et des allers et retours Lens-Lille (en 28 minutes, pour les trajets les plus rapides ; 44 minutes en moyenne).
Une attractivité culturelle enrichissante
Grâce à son positionnement géographique exceptionnel au cœur de la région Hauts-de-France, le territoire de la CALL présente de nombreux atouts dont une offre culturelle sans cesse enrichie.
Inscrit au Patrimoine mondial en 2012, le territoire a valorisé ses atouts naturels, préserver ses traditions (les fêtes de la Sainte Barbe), sites historiques, et s’est clairement différencié en misant sur l’attractivité culturelle. Il accueille ainsi des établissements top niveau qui lui conférent certaines fonctions d’envergure métropolitaine.
le Louvre-Lens l les sites de Mémoire de la Grande Guerre l Culture commune, scène nationale
Aux avants postes des grandes mutations
Touchée dès la fin des années 60 par les premiers signes d’obsolescence des énergies fossiles, l’agglomération de Lens-Liévin fut parmi les premiers territoires à devoir repenser, concevoir et mettre en œuvre des schémas de reconversion économique et sociale de grande envergure.
En moins de 50 ans elle a su s’affranchir d’un modèle de société exclusivement fondé sur l’exploitation intensive des ressources naturelles, pour explorer de nouvelles perspectives, fondées sur le développement des ressources humaines et des richesses renouvelables.
Remarquée par Jeremy Rifkin, théoricien de la Troisième révolution industrielle (REV3), terre d’expérimentation d’un modèle sociétal exclusif, entre développement durable, économique et numérique, l’agglomération de Lens-Liévin est devenue un laboratoire des stratégies de résilience territoriale.
Entre transformation urbaine, innovation environnementale, solidarité territoriale, investissements dans la culture et l’éducation et diversification des domaines d’excellence, ce territoire en mouvement possède tous les atouts pour relever les défis de notre temps.
Une dynamique de transformation déjà bien engagée
Rénovation innovante des cités minières, réalisation d’une chaîne des parcs sur les anciens terrils de l’ère carbone, impulsion de nouvelles filières économiques d’avenir et d’excellence, transformation urbaine… les chantiers de reconquête du territoire transforment l’agglomération en laboratoire vivant de la révolution urbaine, résidentielle et environnementale.
De l’Archipel noir à l’Archipel vert
Reconversion de friches minières en équipements culturels majeurs ou en centres de recherche dédiés au développement durable, renaturation de nombreux terrils, restauration de zones humides, intégration du tissu urbain dans une trame verte et bleue… les chantiers de reconquête du territoire réalisés au cours des dernières décennies, ne sont qu’un avant-goût de ce qui attend l’agglomération dans les prochaines années.
Ce projet défini par le paysagiste Michel Desvigne associé à Euralens se traduit avec la Chaîne des parcs, une trame paysagère mais aussi une trame urbaine qui s’insère jusque dans les villes. À l’échelle du Pôle Métropolitain de l’Artois, ces sites forment une extraordinaire Chaîne des Parcs, tous reliés entre eux.
L’enjeu du projet est de s’appuyer sur ce vaste réseau d’espaces de nature pour offrir aux habitants un ensemble cohérent de lieux de balade, de découvertes, de loisirs, d’aventures, d’exploration et de ressourcement.
Un territoire démonstrateur de la révolution urbaine
La mise en œuvre, depuis 2018, du programme d’actions élaboré dans le cadre du Contrat d’Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier (État, Région, Départements du Nord et du Pas-de-Calais, intercommunalités, Caisse des Dépôts et Consignations,…), constitue le plus vaste chantier de rénovation de l’habitat, de transformation urbaine, de redynamisation économique et de revitalisation sociale que la France ait pu imaginer depuis la reconstruction.
Plus d’un milliard d’euros d’investissements sont programmés par les différentes parties prenantes, sur les dix prochaines années, pour transformer une agglomération entière en territoire démonstrateur de la révolution urbaine, de l’habitat durable, du cadre de vie et de l’éco-construction.
La mise en œuvre de ce projet hors normes prévoit non seulement la rénovation énergétique et architecturale de 23 000 logements miniers (40% du parc immobilier), mais aussi l’intégration des espaces publics et paysagers dans une chaîne des parcs de plus de 2 000 hectares, une nouvelle organisation des moyens de transport et des liaisons douces, un redéploiement des activités économiques et commerciales, une adaptation des services publics aux besoins de proximité…
Un chantier qui permettra d’innover aussi en termes de co-construction de solutions nouvelles, avec les habitants, pour garantir la pertinence de ce nouveau modèle.
La reconnaissance de l'UNESCO
Le Bassin minier a été inscrit au Patrimoine mondial en 2012 en tant que “paysage culturel”. Ce territoire autrefois rural, s’étirant de la frontière belge à l’est, aux collines de l’Artois à l’ouest, est jalonné de trésors techniques et architecturaux issus de trois siècles d’exploitation du charbon.
Ce paysage, dont l’horizon a été redessiné par les terrils, offre de multiples facettes, tant l’impact de la mine a pris des formes différentes au sein de cette bande de territoire de 120 kilomètres de long et de 12 kilomètres de large.
Ce n’est ni le Bassin minier dans son intégralité, ni les seuls cinq grands sites spectaculaires, qui ont été inscrits au Patrimoine mondial, mais bien 4000 hectares de paysage abritant 353 biens remarquables, composés essentiellement des anciens sites d’exploitation et des quartiers d’habitat minier. Soit 25 % de la totalité du patrimoine minier.